Faq du court métrage « Ô Cieux Vides »

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Des questions, légitimes… TheLovermind répond (car il déteste les questions en suspens et adore écrire)

Quelle durée pour ce court métrage et existe-t-il une date provisoire de diffusion

D’après le formatage du scénario, on peut estimer la durée de ce court métrage à 30 minutes environ. Si la campagne atteint ses objectifs, mi-janvier est la date de la « première » prévue en streaming privée (avec conversation autour du sujet). Le court métrage devra alors subir quelques améliorations techniques (images, son, conformation) pour une sélection au festival d’animation d’Annecy de juin 2022.

Encore un thème filmique sur la Shoah ?

Le mot « Shoah », d’un point de vue scientifique, ne renvoie à rien de précis même s’il fait référence au « monument » documentaire de Claude Lanzmann « Shoah » qui demeure pour moi une œuvre majeure sur le sujet.

De ce mot aujourd’hui et bien malheureusement galvaudé, il est nécessaire d’y ajouter une autre empreinte cognitive : celle d’une exigence historique et sociologique. La « destruction systématique des juifs d’Europe » est le terme généralement usité chez les historiens et les chercheurs pour expliquer l’aboutissement d’un long et patient processus de rejet d’une certaine catégorie de personnes en Europe. En tant qu’européen de ma génération (et non juif, mais est-il nécessaire de le souligner ?), et à une époque où s’agitent malheureusement « certaines idées », il me semble urgent et vital de raviver les consciences, ou « réveiller les mémoires » (comme aurait dit le documentariste Frédéric Rossif).

Avez-vous des connaissances sérieuses sur le sujet ?

Je ne suis pas historien ni sociologue, je suis avant tout artiste et auteur-réalisateur-documentariste. Dans ma carrière, j’ai dû aborder et traiter de nombreux sujets historiques et sociologiques en travaillant avec de nombreux spécialistes et chercheurs. J’y ai appris la méthode scientifique de la recherche. Ce court métrage ne prétend pas à être un documentaire-fiction, mais plutôt une fiction avec une véritable approche documentaire. J’ai consacré en outre une trentaine d’années à compulser la thématique, traumatisante pour moi à mon adolescence, du système concentrationnaire nazi et de l’idéologie qui a conduit au phénomène. Si vous êtes historien et expert sur cette période de l’histoire, n’hésitez pas à me contacter.

Pourquoi travaillez-vous seul ?

À l’ère du streaming où les productions indépendantes à faible budget (voire aucun) ont créé une réinitialisation (ou un déséquilibre) de l’offre des contenus audiovisuels traditionnels, le concept du « loup solitaire » est le meilleur moyen de continuer à produire de l’art plutôt que de changer de métier.

Techniquement, il est vrai que je maîtrise toutes les phases d’une production audiovisuelle. J’ai donc fait mienne cette spécialité dite de la production « low cost » dont le terme n’est pas à considérer dans sa forme péjorative, il s’agit plutôt de comprendre : un nombre limité d’intervenants dans la production et plus d’autonomie créative. Avec les années, j’ai développé une certaine latitude fonctionnelle dans les différents postes et surtout, une maîtrise exacte du temps (sauf lorsque la « machine » ne répond plus). Travailler en équipe m’obligerait à me confiner dans une tâche précise et surtout multiplier les frais de production avec le financement que cela implique. Cela ne veut absolument pas dire que je suis rétif aux critiques en pre/prod/postproduction… Bien au contraire, j’ai une « floppée » de confrères artistes, cinéastes, vidéastes, compositeurs, créateurs et professionnels du « broadcast » qui se font un malin plaisir à traquer le défaut technique, la coquille narrative… et comme je suis de nature très conciliante, je me plie souvent à leurs remarques pour le bien de l’œuvre filmique produite (et surtout du public) sans pour autant tomber dans le piège d’un « tout consensuel » insipide.

Ensuite, affirmer que je travaille seul est un peu inexact : dans ce genre de projet filmique, si une grande partie est réalisée par mes soins, j’engage souvent l’expertise de certains spécialistes chevronnés notamment dans des domaines très particuliers comme le codage sous UE4, certaines formes complexes de modélisation chronophage qui vont demander, si réalisés par mes soins, un budget « temp » considérable. L’utilisation « d’Assets » (éléments de décor répétitifs et modulables) sont parfois également acquis, rarement pour les décors se référant à une période particulière. Ensuite, et c’est encore une question surtout de budget : si l’on calcule l’ensemble des travaux personnels réalisés depuis la production de ce court métrage (décors, création de personnages, clothing, texturing, recherches), il dépasse de loin l’objectif de financement participatif souhaité.

Enfin, et ce n’est pas le moindre des aspects, je considère la partie « sonore » tout aussi importante que le traitement de l’image elle-même, si je réalise moi-même mes bandes sonores et l’enregistrement des voix off, je confie généralement toute la partie de « l’ingénierie sonore » à des professionnels chevronnés.

Pourquoi ce titre « Ô Cieux vides »

Il s’agit d’un titre provisoire. Comme vous le savez, parfois, durant le tournage et notamment au moment du montage final, on s’aperçoit que l’œuvre filmique a pris une autre dimension et que le titre ne convient plus (surtout pour des raisons de marketing). Les « Cieux vides » symbolisent une prière inutile pour les victimes : dans toute l’histoire des Sonderkommandos, aucun « miracle » ne s’est produit et quand bien même il y eut de rares survivants (à ma connaissance un nourrisson, une jeune fille, et, dans le cas qui a inspiré notre histoire, une mère et son fils « cachés » quelques jours dans les hautes herbes du périmètre électrifié) aucun d’eux ne put espérer une quelconque grâce ou répit (par exemple aux travaux forcés) une fois engagé dans le processus de mort, après franchissement du portail des krématoriums.

Primo Levi a décrit son livre « Si c’est un homme » une situation qui a inspiré le titre de ce court métrage. Après une « sélection » (acte où les prisonniers d’une baraque sont choisis, parfois arbitrairement, mais généralement en raison de leur faiblesse physique, pour être envoyés à la chambre à gaz), il surprend dans son block un prisonnier très religieux, Kuhn, en train de « remercier » le ciel de l’avoir épargné. Primo Levi partage alors cette réflexion : « Kuhn est fou. Est-ce qu’il ne voit pas, dans la couchette voisine, Beppo le Grec, qui a vingt ans, et qui partira après-demain à la chambre à gaz, qui le sait, et qui reste allongé à regarder fixement l’ampoule, sans rien dire et sans plus penser à rien ? Est-ce qu’il ne sait pas, Kuhn, que la prochaine fois ce sera son tour ? Est-ce qu’il ne comprend pas que ce qui a eu lieu aujourd’hui est une abomination qu’aucune prière propitiatoire, aucun pardon, aucune expiation des coupables, rien enfin de ce que l’homme a le pouvoir de faire ne pourra jamais plus réparer ? Si j’étais Dieu, la prière de Kuhn, je la cracherais par terre. »

Primo Levi — Si c’est un homme — Robert Laffont — Julliard pour la traduction

Que signifie cette double numérotation quand vous évoquez les krematoriums d’Auschwitz-Birkenau ?

Chez les prisonniers et surtout les « Sonderkommandos », on décompte les « krematoriums » selon leur ordre de mise en fonction dans le camp de Birkenau : K1, K2, K3, K4 (plus les « bunkers » initiaux : maison blanche/maison rouge qui furent considérés comme des installations « sommaires »). Cependant, pour l’administration du camp et les concepteurs nazis (le bureau d’études de la Huta où furent « conçus » les plans des usines de mort) le premier « crématoire » actif fut celui du « Stammlager d’Auschwitz » : soit le camp principal appelé Auschwitz 1 et situé à quelques kilomètres du complexe de Birkenau.

Le Stammlager d’Auschwitz (qu’on représente souvent par le portail « Arbeit Macht Frei » et aux bâtiments construits en dur) était, historiquement, le premier camp de la zone destiné initialement aux prisonniers russes et politiques polonais, mais aux dimensions relativement trop réduites pour accomplir, dans la pratique, les directives de la « solution finale du problème juif ».

Birkenau, essentiellement juif et tsigane fut donc érigé comme un centre de mise à mort systématique autant qu’un camp d’extermination par le travail. En activant les nouvelles installations d’extermination au camp de Birkenau, l’administration globale d’Auschwitz a donc nommé séquentiellement les krematoriums du site de Birkenau en prenant en compte celui du « Stammlager ». L’installation de mise à mort que les prisonniers de Birkenau ont considérée comme le « premier » krematorium du camp était donc pour l’administration nazie d’Auschwitz et des camps satellites le « second » krematorium et ainsi de suite. Précisions que cette hiérarchie ne tenait pas compte également des installations de mise à mort sommaires (Bunker 1 et 2), non appelées « krematorium » et qui ont existé à Birkenau dès les premiers jours d’activité du camp. En effet, on désignait « krematorium » un complexe disposant d’une salle de déshabillage, de lieux de stockage des cadavres, de chambres à gaz et de fours crématoires.

Pour éviter la confusion entre le travail des chercheurs, le témoignage des sonderkommandos survivants et cette numérotation purement administrative (les gardes employaient les mêmes codes que les prisonniers), on utilise alors cette « double numérotation » : dans notre histoire, il s’agit du krematorium N° 2 (pour les prisonniers), mais pour les chercheurs s’appuyant sur les plans et documents administratifs, on désigne alors le krematorium N° 3.

Vous évoquez une « reconstitution historique d’un lieu de mémoire », de quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit du krematorium N° 2 (3) du camp d’Auschwitz-Birkenau qui se trouve actuellement en ruine à l’extrémité ouest du camp, avec sa façade orientée sud. Il faisait face, en « miroir », au krematorium N° 1 (2) où officiait le tristement célèbre Docteur Mengele. Le krematorium N° 2 (3) ne prit pas part à l’insurrection anticipée du 7 octobre 1944 qui engagèrent les sonderkommandos des autres krematoriums (1, 3 et 4) dans un combat désespéré. En effet, une grande majorité des survivants et témoignages liés aux activités des sonderkommandos de Birkenau provient justement du krematorium N° 2 (3) ; ces prisonniers furent « épargnés » en partie, pour les besoins des systèmes de mise à mort immédiate encore fonctionnels jusqu’à l’arrêt de ces derniers (pour l’extermination de masse), en novembre 1944.

Il y a eu, notamment dans des documentaires télévisés, certaines reconstitutions partielles de ces bâtiments ; jamais avec autant de précision et souci des détails que dans ce court métrage. Les plans disponibles, malgré la mauvaise résolution obtenue (il existe des originaux au musée d’Auschwitz, j’ignore cependant s’ils sont disponibles à la copie), permettent surtout d’obtenir un rendu exact de la topographie des lieux.

Néanmoins, ce n’est jamais qu’une reconstitution très approximative surtout si l’on est un « jusqu’au boutiste » du détail comme je le suis et qui a consommé une bonne partie de son temp à chercher la couleur et l’affichage sur certains murs, la couleur de la bâche recouvrant l’élévateur (j’ai su par un historien italien qui compila le témoignage de Shlomo Venezia qu’elle était verte kaki), la matière de certaines portes, le sens de leur ouverture (certains plans ont été modifiés… pour des raisons d’efficacité), l’emplacement des conduits d’aération…

Les dessins de David Olère, l’un des rares survivants français du sonderkommando du K2 (3) sont en outre d’une remarquable efficacité « photographique »… En vérité, ce « bâtiment » lourdement chargé d’histoire mérite bien un vrai travail de reconstitution. La mémoire des derniers survivants est hélas ! aujourd’hui quasi éteinte. Si la plupart des historiens se sont interrogés et concentrés sur les événements (et c’est l’essentiel) je regrette que l’on ait si peu questionné ces témoins ultimes à ce niveau de précision.

D’après vos captures d’écran, vous représentez les déportés et membres du sonderkommando en tenue « civile » alors que nous savons que les détenus d’Auschwitz étaient tous en « pyjama rayé »

Cette question mérite une courte intrusion dans l’histoire des autres sonderkommandos notamment ceux de Treblinka, Belzec, Sobibor (pour ne citer que ces trois grands centres de mise à mort immédiate). Ces « prisonniers spéciaux » n’avaient pour tenue que leurs propres vêtements et ils n’étaient, en outre, pas « numérotés » : il s’agissait d’une forme très primaire, mais fonctionnelle d’administration. Dans ces lieux aussi terribles que pouvait l’être Birkenau et dans l’histoire des systèmes de mise à mort de masse, ces camps n’avaient qu’une seule fonction : l’anéantissement immédiat, et ils furent d’une redoutable efficacité : on compte un peu moins d’un million de victimes à Treblinka (900 000) avec ses installations sommaires en 16 mois de fonctionnement, soit presque autant que dans l’ensemble du complexe d’Auschwitz (1,1 million) en presque 5 années d’activité ininterrompue (de mai 1940 à janvier 1945)

Les prisonniers employés aux « tâches spéciales » ou « sonderkommando » étaient parfois remplacés sitôt la journée de « travail » terminée. Comme le rendement n’était pas aussi bon à travers cette méthode, les administrateurs de ces camps ont préféré conserver « l’expérience acquise » afin d’améliorer les capacités utiles d’extermination et les « travailleurs » pouvaient alors, quand le besoin s’en faisait sentir, changer de vêtements pris sur les amas immenses qui s’empilaient dans les zones de stockage et qui constituaient le « butin » collecté sur les centaines de milliers de personnes assassinées.

À Auschwitz Birkenau, chaque prisonnier ou prisonnière « admis » au camp en tant que travailleur forcé devait, outre la « tonte » et la désinfection, se faire dûment enregistrer (tatouage et jusqu’à une certaine période, se faire photographier), abandonner les vêtements civils et porter une tenue réglementaire rayée et numérotée (distribuée/jetée à la hâte sans considération de taille et mensuration). Cependant, à partir de 1944 (et probablement avant) on constata une pénurie de ce fameux tissu rayé en raison des insuffisances flagrantes à tous les niveaux de l’approvisionnement.

En outre, les vêtements « rayés » des morts tués au travail furent, à la longue, non réutilisables (extrême usure, impossibilité d’un lavage régulier). À partir de ce moment, les détenus, à leur arrivée, se voyaient confier des vêtements « civils » de prisonniers arrivés précédemment, avec l’obligation de pratiquer de larges ouvertures et d’y coudre une autre bande de tissu « réglementaire » sur le pantalon et la veste ainsi percés (pour dissuader toute tentative d’évasion)

Les détenus (hommes uniquement) sélectionnés (après la quarantaine d’usage) pour le Sonderkommando en 1944 conservaient donc des vêtements civils. Comme évoqué plus haut, ils pouvaient ensuite, toujours à la discrétion de leurs gardes souvent corrompus, changer de garde-robe sur les vêtements du « vestiaire » (salle de déshabillage) des victimes fraîchement assassinées. Ces fournitures vestimentaires (habits, chaussures, certains objets de valeur) étaient conditionnées grossièrement par ballots et envoyées au fameux « Kanada », dépôts gigantesques où s’amoncelait le « butin » prélevé sur plus d’un million de personnes (à Auschwitz). Dans ces entrepôts, d’autres prisonniers (hommes et femmes cette fois) opéraient un tri minutieux. Les « marchandises » enfin triées étaient envoyées dans les centres de reconditionnement du Reich ou distribuées aux « nécessiteux » dans toute l’Allemagne nazie.

Enfin, car l’histoire des camps est parsemée d’évolutions, « d’améliorations », les Sonderkommandos eurent parfois, selon leur période d’arrivée, un « uniforme » ; il s’agissait d’un bleu de travail classique. Hormis de très rares exceptions (notamment pour les chefs de groupe et autres responsables), les sonderkommandos n’avaient droit à aucun contact avec l’extérieur. Ils étaient considérés comme des « porteurs de secret » et tenus à l’écart des autres détenus du camp. Pour les différencier, ils devaient impérativement être « marqués » : des bandes de peinture rouge sur les bords extérieurs de leur pantalon et une « croix » de la même couleur au dos d’un pull, d’une veste…

Vous semblez attacher beaucoup d’importance aux détails, allez-vous montrer des victimes à l’intérieur des chambre à gaz, après fonctionnement, ou des corps dans les fours ?

Ce sont là des éléments d’une approche morale et d’un traitement filmique importants : non.

J’ai été très déçu de la « The Grey Zone » de Tim Blake, malgré un casting intéressant et certains éléments de reconstitution historique : j’ai trouvé le scénario bâclé, les personnages dispersés. De grossières erreurs factuelles ont malheureusement terni le travail de reconstitution des bâtiments extérieurs (un « orchestre » au pied de l’entrée de la salle de déshabillage, les « ouvriers » soûls : ils pouvaient certes boire, mais se présenter « ivre mort » ou boire devant les gardes au travail était synonyme de mort immédiate) et surtout d’inutiles plans à la limite de la pornographie. Le « Fils de Saül » de László Nemes a eu beaucoup plus d’intérêt pour ma part dans sa volonté de « suggérer » plus que de « montrer » : son traitement hyper séquentiel et le tournage en plans rapprochés (sans oublier la bande sonore immersive) ont eu infiniment plus de portée évocatrice que le film hollywoodien même si les deux traitent, peu ou prou, de la révolte anticipée des Sonderkommandos.

L’histoire d’Adam et de Bruno se situe à une période « calme », à l’aube d’une grande « aktion » (celle des hongrois). Il n’est pas question ici de traiter des préparatifs de la révolte (The Grey Zone), ni de faire un tour d’horizon audacieux de l’ensemble du complexe mortifère (Fils de Saül). Dans ce court métrage, je souhaite évoquer la profonde détresse des Sonderkommandos (malgré les privilèges inédits : nourriture, vêtements, certains « loisirs ») confrontés à l’imparable système de mise à mort immédiate dont ils étaient les travailleurs forcés. Il s’agit là, si possible, de suggérer avec le maximum d’efficacité émotionnelle l’état de toute impuissance morale et d’action d’êtres humains face à la toute puissance annihilatrice d’une idéologie pilotée par d’autres hommes : en périphérie de ces deux univers opposés mais vivant dans une sorte de symbiose forcée, il n’y a rien, rien que le néant, une béance abyssale qui englouti les « mondes ».

« Détruire un homme est difficile, presque autant que le créer : cela n’a été ni aisé ni rapide, mais vous y êtes arrivés, Allemands. Nous voici dociles devant vous, vous n’avez plus rien à craindre de nous : ni les actes de révolte, ni les paroles de défi, ni même un regard qui vous juge. »

Primo Levi : Si c’est un homme — Robert Laffont — Julliard pour la traduction française

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The Lovermind
The Lovermind, musicien, artiste 2D/3D et vidéaste professionnel. Auteur de plus de 300 clips et courts-métrages publicitaires, films documentaires, reportages institutionnels, films d'animation. S'ils sont "plusieurs" dans sa tête, "The Lovermind" travaille souvent seul et maîtrise la plupart des techniques filmiques afin de créer une œuvre en totale autarcie créative. Aux productions avantageuses et très encadrées, l'artiste préfèrera toujours les budgets très limités, mais où la liberté y est plus étendue. Polyvalent, prolifique et très engagé, vivant 30 années sans interruption en Corne de l'Afrique, "The Lovermind" a vécu son retour en France de manière assez violente et avec le constat terrifiant d'une société française profondément divisée à l'ombre d'un changement climatique majeur. Ce "Global Warming", l'auteur a pu en connaître les effets dévastateurs depuis une quinzaine d'années en les observant depuis son pays d'accueil totalement bouleversé par une brusque sécheresse et probablement aujourd'hui irréversible : à travers un mécénat participatif, il souhaite créer des œuvres uniques autour de la société française et du réchauffement climatique.

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